Bol d'air chez le prince Albert
La 3e mi-temps / 08/10/2018

Bol d'air chez le prince Albert

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Le Stade Rennais a décroché une victoire précieuse en terre monégasque au cours d'un match crispant. A défaut d'avoir été brillants, les Rouge et Noir rentrent à la maison avec trois points qui feront du bien aux têtes.

Quel soulagement cette victoire ! On passera rapidement sur l'incapacité chronique des hommes de Lamouchi à tuer les matchs, au contraire de celle de jouer avec nos nerfs. Ici, seule la victoire compte, qui permettra aux Rouge et Noir de passer une trêve internationale bien plus sereine. Voici ce qu'il fallait retenir (ou pas) : 

 

L'image du match :

Dans cette période compliquée, le soutien constant de nombre de supporters ( comme du RCK qui avait publié un communiqué en ce sens) fait chaud au coeur. Et voir les joueurs venir saluer la poignée de présents en parcage à l'issue du match est un chouette symbole de l'union joueurs-supporters.

 

Le tournant du match :

C'est évidemment ce crochet de boxeur infligé à Grenier par Raggi. Les Monégasques ont dû jouer 45 minutes à 10 suite à ce geste, qui trahit l'abîme dans lequel se trouvent actuellement les joueurs de Jardim.

 

La stat à retenir :

3. C'est le nombre de cartons jaunes provoqués par Sarr. A défaut de pouvoir défendre sur lui, les Monégasques l'ont pris comme sparring partner. Le foot étant compliqué pour eux actuellement, une reconversion dans le judo ne serait pas illogique.

 

Le coupable idéal :

Les pieds dans le béton sur sa ligne sur le but de Da Silva, une faute de main sur celui de Ben Arfa... Subasic, meilleur Rennais sur le terrain ?

 

L'info inutile :

Clément Grenier est né à Annonay, en Ardèche. Le festival de la montgolfière y a lieu tous les premiers week-ends de juin.

 

La zone mixte :

Cette fois-ci, même pas besoin d'inventer. Christophe Josse sur BeIN Sports à propos du coup de poing de Raggi sur Grenier : "C'est un excès de générosité, il a son club dans la peau". Dans ce cas-là, mieux vaut être radin.

 

Le portrait chinois breton du match :

Si ce match était...

 

Le petit plaisir qui émoustille :

 

Kenavo,

Marco Grossi