Les journées se suivent et se ressemblent presque depuis quelques semaines avec le Stade Rennais. Cette fois-ci ça a fait 3-1. Encore une victoire. Oui encore les 3 points. On se met à rêver, on se met à vraiment y croire. Les rouges et noirs depuis 5 matchs ont marqué 16 buts, ce qui fait un joli ratio de 3,2 buts par match. Il semblerait bien que Courbix ait trouvé la recette de la potion magique chez les Bretons et il aurait même rajouté quelques bulles samedi soir. Mieux vaut tard que jamais.
La composition de l'équipe est classique, personne n'est d'ailleurs trop surpris. On grogne un peu par principe de voir Diagne à la place de Mexer. Mais on sait jamais, si on a un pénalty on aurait toujours besoin de lui.
Le match :
On a attendu longtemps avant le 1er but, très longtemps. 12 minutes, on était plus habitués à ça. Surtout que Reims semblait bien rentré dans son match. Mais en ce moment avec le SRFC il suffit d'un rien, ou de choses simples et tout réussi. André récupère la balle, la transmet à Sio qui file et combine avec un appel du dorénavant « super titulaire » Grosicki qui la pousse au fond. Tout se passe très vite qu'on a même plus le temps d'apprécier les actions, mais c'est aussi ça le football champagne.
Le second but arrive tout aussi rapidement qu'on se questionne si le Stade Rennais ne devient pas un peu précoce. A vitesse réelle on se demande même s'il n'y a pas un joli hors-jeu et au ralenti on constate alors que c'est encore pire. La prochaine fois messieurs Grosicki et Dembélé j'espère que vous partirez couverts, je ne suis pas certains que la pelouse et l'arbitre apprécient d'être souillés comme ça.
Mais au final qu'importe puisque le boulot est fait : l'orgasme est de nouveau là, madame ne s'en plaint pas.
Et puis comme d'habitude les Rennais se mettent à reculer et oublient de gérer le match. Courbix ne se l'explique toujours pas et sait que c'est un des chantiers en vue. Certes les locaux reviennent à la mi-temps avec cet avantage de deux buts mais on ne les sent pas si sereins que ça sur certaines offensives rémoises.
L'adversaire va bien en profiter, sur une action un peu confuse Mandi réduit le score ou Costil se fait encore avoir sur une sortie aérienne, il a cette fois des circonstances atténuantes mais l'accumulation pourrait presque commencer à nous inquiéter si on empilait pas les buts comme mon neveu avec ses briques lego.
Justement, l'ego des rennais s'en trouve piqué au vif et les bretons réagissent. Armand offre à Dembélé un missile sol-air d'une précision qui anéanti toutes les armées et défenses adverses. Je n'ai plus de mots, admirons plutôt le travail du soldat.
Dès lors le match était plié et s'est fini dans un bel anonymat malgré 2 belles actions de Yoann Gourcuff.
Le gardien : mention bien/presque très bien sans cette sortie digne de Vercoutre.
La défense : mention bien mais peut mieux faire, gros match d'Armand mais Diagne est parfois trop approximatif dans ses relances, les pertes de balles face à une meilleure équipe pourront coûter cher.
Le milieu : très bien. Gelson a parcouru plus de kilomètres que tous les participants au dernier marathon de Paris. André sobre et efficace continue de faire le boulot et puis Gourcuff...
L'attaque : quasi-supersonique, un petit loupé de Sio qu'on pardonnera vu son (très) bon match.
Les remplaçants : je sais pas vous mais nous à la Social Room on kiffe les entrées de Joris Gnagnon. Il semble à l'aise partout le petit et on aime ça. On attend de le tester en gardien de but avant de créer un fan-club officiel
Boga a fait du Boga. Il a touché peu de ballon et le seul vraiment intéressant il se l'est fait volé par Fernandes qui en avait marre de son individualisme. On le comprend un peu Gelson, d'avoir pris le taureau par les cornes.
Le SRFC reste en course pour l'Europe, le final promet d'être haletant, en attendant, allez Rennes !