L'avant-match SRFC - SDR par Kireg

L'avant-match SRFC - SDR par Kireg

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Grapes of Wrath. Les Raisons de la colère. Jour de match. Jour de compo montaniesque. Jour de vendanges.

Les Raisons de la colère ? A votre avis ?
Petit indice chez vous : LES PÉNOS RATÉS !

Bon.
Il paraîtrait que nous serions deuxièmes si nous avions marqué tous nos pénaltys. Intéressant. Vraiment. On peut aller plus loin : nous serions premiers si nous n’avions encaissé aucun but, ou si on en avait inscrit cinq à chaque match, ou si ou jouait à quinze, ou bien seulement à dix mais sans Moreira (sans déconner, les Moreira au Stade Rennais, faut arrêter, genre, à tout jamais). Et puis si j’avais autre chose qu’une tronche de skinhead en dèche de rasoir, je cuisinerais des complètes ‘œuf jambon fromage’ toutes les semaines pour Scarlett Johansson. Ah, et si j’étais milliardaire, je rachèterais le Stade Rennais et je recruterais des joueurs comme Olivier Thomert ou Fallou Diagne. Du rêve quoi ! Du jeu ! De la vie ! Hein Philippe ?

A ce sujet, lire le très bon billet « Je suis Monty » de Dan Le Rouge sur le blog de Stade Rennais Online : http://tinyurl.com/onb6gre.

Bref. Je n’ai pas eu ma dose de sommeil lors du Soporifico © et ça se sent. On ne gagne rien à s’énerver. D’ailleurs, on ne gagne jamais. Jamais.

Eh, on ne va pas se laisser contrarier par 44 ans (comme par hasard !) de frustration ? C’est quoi 44 ans ? Le temps pour Sio d’armer une frappe à côté ? Aussi, permettez-moi quelques observations tout à fait superficielles à propos du match du soir. Match qui nous voit affronter la terreur champenoise. Oui, les supporters rennais ont de l’humour ; ceux qui n’en avaient pas sont morts depuis longtemps :

– Pays du Moët contre pays des mouettes : Reims, un adversaire singulier ?

– Une tournée de 51, je plains celui qui Reims un bus entier de Bretons.

– Des footeux assoiffés, et si c’était la vraie raison de la disparition des nabuchodonosors ? Surtout qu’avec leurs coiffures invraisemblables, on a envie de crier « Crêtes assez ! ».

– On va gagner. D’ailleurs, comme on le dit sur les coteaux : « Chasselas victoire, elle revient au Gallo. »

(Si vous avez aimé ces deux dernières vannes, rejoignez-moi sur Twitter : @StephaneDeGroodtOfficiel

– Six défaites de suite, les rémois sont passés directement du football champagne au football mousseux. Le genre kérosène qui pétille, vendu en bouteille plastique avec bouchon à vis, tout en bas de rayonnage, entre le désherbant et les insecticides.

– Heureusement pour nos adversaires, c’est lors des remontées trop rapides – et pas pendant les descentes – que les petites bulles sont dangereuses.

– Stade de Reims, ça se situe où dans les phases de développement du supporter ? Je demande, parce que perso, ça

fait 20 ans que je suis bloqué quelque part entre le Stade Anal et le Stade Rennais.

– Et sinon, on n’aurait pas un ou deux joueurs de Maurepas ou de Villejean, juste pour le délire « Cités de Rennes vs. Cité des Rois » ? (CPB Villejean en force !)

– Au final, pas certain que la victoire soit une bonne chose. Si c’est Pedro-Henrique qui sabre le champagne, on finit à coup sûr avec au moins quinze morts par décapitation.

C’est tout pour moi.
« Oui Scarlou, j’arrive. Non, non, ne te rhabille pas. »

Vive la vie.
Vive le lait ribot.
Vive le gambit dame accepté.