La troisième mi-temps de Marco Grossi - Astana vista baby

La troisième mi-temps de Marco Grossi - Astana vista baby

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(Astana 2-0 Rennes) Inattendue comme comme un but de Moreira (les deux), en retard comme un tacle de Boye, improbable comme une montée de Gnagnon, de mauvaise foi comme une déclaration de Gourcuff père, décalée comme une sortie de Cheikh N'Diaye, mais belle comme un tifo du RCK et pleine d'amour comme une passe de Monterrubio pour Frei, voici venue la troisième mi-temps de Marco Grossi (c'est moi) !

J'aurais préféré inaugurer cette nouvelle rubrique le cœur léger et une pâquerette à la bouche, mais le Stade Rennais et Astana en ont décidé autrement. En même temps, s'il ne fallait parler des Rouge et Noir que lorsqu'ils gagnent, en ce moment on serait dans un transat à Saint-Lunaire une bière à la main.

Trêve de circonvolutions : dans la troisième mi-temps, je vous propose – modestement – de revenir sur les matchs du Stade Rennais, mais en évitant le triptyque classique compte-rendu/analyse/notes. Je parlerai donc des exploits de la bande à Sabri à travers quelques éléments de ma composition, qui seront peut-être amenés à évoluer au fil des articles (personne n'est parfait, sauf Romain Danzé). C'est parti !

 

L'image du match :

Comment passer à côté ? Immense respect pour ces quelques supporters rennais qui ont bravé les galères et les kilomètres pour soutenir les Rouge et Noir au Kazakhstan, plus long déplacement de l'histoire du club. Chapeau bas, camarades.

 

Le tournant du match :

Nom d'une bolée de cidre, si tu la mets celle-ci, Ramy... Grenier célébrait déjà.

 

La stat à retenir :

Zéro. C'est le nombre de fois où Pierre Ducrocq, consultant pour RMC Sport, a correctement prononcé le nom de Bensebaini, qu'il a joyeusement appelé « Bensebami » toute la soirée.

 

Le coupable idéal :

Si le Stade Rennais a perdu, ce n'est bien évidemment pas de la faute des joueurs ou de l'entraineur. Hier soir à Astana, c'était la faute... Du terrain synthétique. Quelle idée de jouer sur un mélange de cellophane et de papier crépon ? On n'est pas à Lorient, ici.

NB : J'aurais pu choisir Pedro Henrique, bouc émissaire tout désigné, mais j'ai de l'affection pour lui, et puis il a eu la gentillesse d'être parfaitement inoffensif pendant 95 % du match.

 

L’info inutile :

Astana et Rennes ne sont pas seulement liées par le groupe K de l’Europa League 2018-2019. Sachez que le célèbre architecte Norman Foster a travaillé dans les deux villes : dans la capitale kazakhe, le Britannique a réalisé le Palace of Peace and Reconciliation ainsi que le centre de loisirs Khan Shatyr. A Rennes, il a conçu le viaduc et la station de métro de La Poterie.

Je vous laisse vous démerder avec ça.

 

La zone mixte :

Sabri Lamouchi (presque) au micro de France Bleu Armorique, à propos des occasions de Bensebaini et Niang : « C’est dommage, on a été coiffés au poteau, d’ailleurs à partir de maintenant j’exige que tous mes joueurs aient la même coupe que Fellaini »

 

Le portrait chinois breton du match :

Si ce match était...

  • Une galette-saucisse : C’est la magnifique galette-saucisse du marché des lices à 11H, quand t’as bien faim, qu’elle est fondante et fumante, et que tu la fais tomber comme une merde dans la flaque d’eau devant la poissonnerie.
  • Une ville : Lorient. Il y a tout pour plaire : un port, la mer, un club de foot, un festival de musique. Sauf que toute la ville est moche et que le club est en Ligue 2.
  • Un lieu rennais : La Suite. Tu crois que tu vas danser, picoler et te marrer, sauf que c'est nul et qu'en plus tu rentres pas.
  • Un prénom : Gwelaouen. On apprécie l’effort régional, mais vu le résultat… A part les bonnes femmes de la pub Tipiak, personne n’a osé.
  • Un objet : Le ciré jaune Guy Cotten (marche aussi avec des bottes en plastique). Il n’y a que les Parisiens en vacances à Dinard pour penser que c’est un truc de Breton. Ou que les bonnes femmes Tipiak sont bretonnes.

 

Le petit plaisir qui console :

 

Kenavo,

Marco Grossi