Arsenal, Bordeaux, les matchs se suivent mais les adversaires ne se ressemblent pas pour le Stade Rennais. Et pourtant, s'ils veulent revivre des émotions comparables à celles du Villamarin ou du Roazhon Park le jeudi, les hommes de Stéphan devront gagner les matchs-pièges comme celui-ci à l'avenir.
Voici ce qu'il fallait retenir (ou pas) :
L' image du match :
Bourigeaud, interrogé à la mi-temps, a fait preuve d'humilité et de lucidité, en déclarant notamment : "on perd trop de ballons techniquement, moi le premier (...) je sais pas ce qui se passe, j'arrive pas à lever les ballons". Assez rare pour être souligné, cela montre aussi que ça gambergeait pas mal dans les têtes, syndrome post-Arsenal peut-être...
Le tournant du match :
Dans la minute suivant le but de Kamano, Niang croyait avoir réduit le score, mais Hunou, passeur décisif, était signalé hors-jeu. Loin d'être évident sur le ralenti...
Heureusement, ce n'était qu'une question de (longues) minutes pour M'Baye.
La stat à retenir :
0.
Le nombre de tir cadré à la pause. Quand on dit que les Bordeaux-Rennes sont souvent narcoleptiques, ce n'est pas un mythe.
Le coupable idéal :
Jimmy Briand.
Passé par chez nous mais aussi par l'ennemi costarmoricain, c'était écrit qu'il allait nous emmerder. Eh bien même pas. Les temps changent.
L'info (in)utile :
Paulo Sousa, nouvel entraineur bordelais, coachait en Chine avant de rejoindre la Gironde. Il n'a pas dû être dépaysé vu le niveau technique affiché.
La zone mixte :
Hatem Ben Arfa :
"Bravo aux gars pour le point arraché, mais la prochaine fois il faudra marquer plus tôt, j'ai pas vu le but je m'étais assoupi"
Le portrait chinois breton du match :
Si ce match était...
- Une galette-saucisse : Celle de trop, qui te force à aller t'allonger et piquer un roupillon pendant que le reste de la famille va se promener.
- Une ville : Saint-Grégoire. Là où dorment la plupart de nos Rouge et Noir.
- Un lieu rennais : L'hôtel Balthazar. Les lits les plus confortables de la ville.
- Une boisson : Une verveine. A déguster sous un plaid.
- Un objet : Un réveil. Les 22 joueurs en auraient eu bien besoin.
La chanson du match :
Idéal pour la sieste du dimanche.
Kenavo,