Patron, ressers-moi un(e) demi(e) !

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Stade Rennais 2-0 Orléans. Match sérieux des Rouge et Noir, qui continuent leur parcours dans une autre coupe, celle de France, et accèdent aux demi-finales.

On n'est pas encore tout à fait habitués à ressentir et décrire les choses comme ça, mais le Stade Rennais s'est tranquillement qualifié mercredi soir face à Orléans. On était favoris, on s'est imposés 2 à 0, sans génie mais sans réellement flipper. En face, les visiteurs ont joué leur chance, mais ils ont commis trop de fautes et on laissé trop d'espaces pour vraiment espérer.

Voici ce qu'il fallait retenir (ou pas) :

 

L' image du match :

L'annulation du pénalty accordé pour cette faute - imaginaire - de Cambon sur Grenier.

Je n'ai pas l'image de la discussion elle-même, mais saluons le fair-play de Grenier qui a expliqué lui-même à l'arbitre qu'il n'avait pas subi de faute. La vidéo l'aurait sûrement confirmé, mais ce genre de geste est suffisamment rare pour qu'on le souligne, d'autant plus que le score était de 0-0.

 

Le tournant du match :

L'occasion manquée par Lecoeuche à la 73e, soit deux minutes après le deuxième but rennais. Si sa frappe était entrée au lieu de lécher le poteau de Koubek, on aurait sans doute subi une pénible période d'euphorie orléanaise...

 

La stat à retenir :

65 et 71. Les minutes auxquelles les Rouge et Noir ont marqué, soit les dates deux deux victoires en coupe de France (1965 et 1971). Un signe ?

 

Le coupable idéal :

Gauthier Pinaud.

Homonyme de nos actionnaires, le défenseur de l'USO aurait pu profiter de notre confusion pour nous demander de perdre le match...

 

L'info (in)utile :

Les initiales de l'entraineur d'Orléans, Didier Ollé-Nicolle, ça fait "DON". On comprend mieux pourquoi ils nous ont laissé la qualif'.

 

La zone mixte :

Jeannot, supporter rennais :

"On n'est pas en février mais en décembre à Noël, vu toutes les qualif' et victoires que nous offrent les joueurs !"

 

Le portrait chinois breton du match :

Si ce match était...

  • Une galette-saucisse : la version Domino's (Ligue 2) avec du fromage dans la galette, pepperoni, poulet, mozza et compagnie. Faudrait voir à ne pas en abuser.
  • Une ville : Vitré. Parce que ça serait beau de les taper en demies.
  • Un lieu rennais : Le lycée Jeanne d'Arc. En hommage à Orléans, j'ai pas pu m'empêcher. 
  • Une boisson : Un demi, évidemment.
  • Un objet : Une pince. Pour vérifier qu'on ne rêve pas.

 

La chanson du match :

Dédicace à Steve Furtado, formé à Rennes et aujourd'hui latéral droit à Orléans.

 

Kenavo,

Marco Grossi

 

(image : staderennais.com)