Rendez-vous manKiev

Rendez-vous manKiev

Partager
Dans un Roazhon Park des grands soirs, le Stade Rennais a subi une deuxième défaite en Europa League, malgré un match globalement réussi. Mais les Rouge et Noir se sont montrés incapables de "tuer" le match face à un adversaire sans génie mais cruellement réaliste. Espérons que les joueurs sauront en tirer les leçons pour emmagasiner de l'expérience.

Qu'elle est cruelle, cette coupe d'Europe. Tout était réuni pour voir nos Rouge et Noir engranger une deuxième victoire dans ce groupe K : un stade chauffé à blanc, des joueurs impliqués et combatifs, un adversaire loin d'être effrayant. Pourtant, c'est une deuxième défaite pour les protégés de Lamouchi. La faute à une maladresse devenue chronique et à un manque d'expérience criant. Sans oublier notre facteur X, Abdoulaye Diallo.

Ce qu'il fallait retenir (ou pas) :

 

L'image du match :

Encore une belle démonstration du RCK et de toute la tribune Mordelles avec ce message galvanisant : "D'une étincelle jaillira la flamme", suivi d'un beau craquage. Ca ne sera pas du goût des instances européennes, mais le kop a une nouvelle fois parfaitement rempli son rôle de 12e homme.

 

Le tournant du match :

Deuxième apparition d'affilée dans cette 3e mi-temps pour Abdou Diallo, mais cette fois-ci pour une sombre raison : apathie + main savonneuse = 2-1 pour Kiev et adieu le point du match nul.

 

La stat à retenir :

5. C'est le nombre de buts encaissés par le Stade Rennais en trois journées d'Europa League... en autant de tirs cadrés ! Dans le même temps, les Rennais ont cadré 15 tirs pour 3 buts. Koubek, Diallo, qu'importe : il n'y aura pas de bonne saison sans bon gardien.

 

Le coupable idéal :

Shepelev.

Non mais quel toupet : alors que le Stade Rennais était revenu à égalité et poussait pour prendre l'avantage, Môssieur Shepelev prend un deuxième carton jaune, synonyme d'expulsion ! À la 84e minute ! Alors qu'il sait TRES BIEN qu'en supériorité numérique on prend forcément un but, comme contre Toulouse et Monaco ! Cet anti-jeu ne vous grandit pas, jeune homme.

 

L'info inutile :

Abdoulaye Diallo est né le 30 mars 1992, 30 ans jour pour jour après MC Hammer. En fait, sa "parade" était un hommage au maître de la danse hip-hop.

 

La zone mixte :

Clément Grenier, à propos de ses coups de pied arrêtés :

"Le coach nous avait prévenus qu'il fallait être humbles en coupe d'Europe et ne pas se voir trop haut, donc pour être sûr que mes coéquipiers puissent les attraper, j'ai joué tous mes ballons à un mètre du sol, comme a dit le coach !"

 

Le portrait chinois breton du match :

Si ce match était...

  • Une galette-saucisse : Ah là c'est carrément une knacki dans une serpillière trempée.
  • Une ville : Montparnasse. Oui je sais, ce n'est pas une ville, ce n'est pas en Bretagne. Mais justement : ça se prend pour une ville, ça se prend pour la Bretagne, alors que c'est juste un quartier un peu nul de Paris.
  • Un lieu rennais : La Route de Lorient un vendredi soir. On sait pertinemment que ça sera embouteillé comme un intestin de constipé, mais on y va quand même.
  • Une boisson : Un cercueil. Ce jeu à boire te faisait bien marrer, jusqu'à ce que tu perdes et que tu doives boire ce shot rempli d'un mélange de tout ce qui a été bu par tes camarades.
  • Un objet : Un doigt. Pour le mettre dans l'oeil de tous les supporters - moi le premier - qui pensaient vraiment que "cette fois ça sera[it] différent".

 

Le petit plaisir qui console :

 

Kenavo,

 

Marco Grossi