Rennes, le cas Deaux à Guingamp

Rennes, le cas Deaux à Guingamp

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Guingamp 2-1 Rennes. Fin de série pour Julien Stéphan, qui perd son premier match de Ligue 1 sur le terrain de la lanterne rouge. Malgré un sursaut en fin de partie, les Rouge et Noir ont semblé hors de forme et sans solution face au bloc guingampais.

Les matchs se suivent et se ressemblent malheureusement pour le Stade Rennais en ce début d'année. Des joueurs exténués, qui n'arrivent plus à produire de jeu et se reposent sur des individualités forcées... Stéphan va devoir se creuser la tête pour enrayer cette spirale.

Voici ce qu'il fallait retenir (ou pas) :

 

L'image du match :

En l'absence de Benjamin André, laissé au repos sur le banc, c'est Da Silva qui a hérité du brassard de capitaine. Et l'ex-Caennais lui a fait honneur avec un nouveau match de patron et une prise de parole à la mi-temps. Sans conteste la meilleure recrue cette saison.

 

Le tournant du match :

Ca arrive très tôt, mais le loupé de Siebatcheu à la 10e minute alors qu'il était seul face à Caillard nous coûte cher. Ouvrir le score en début de match aurait sans doute fait très mal à des Guingampais loin d'être en confiance.

 

La stat à retenir :

3. Comme le nombre de défaites d'affilée de nos Rennais face à Guingamp. Vous avez dit chat noir ?

 

Le coupable idéal :

Etienne Didot.

C'est évident qu'il a dû amadouer son ancien club pour qu'on lui laisse les 3 points. Et on ne peut même pas lui en vouloir parce qu'on t'aime, Etienne.

 

L'info inutile :

Noël Le Graët est né le 25 décembre, jour de... Noël. Sauf que nous, c'est toujours la version Père Fouettard dont on hérite chaque saison bordel.

 

La zone mixte :

Olivier Létang :

"C'est nous qui avons aidé Guingamp à se constituer un palmarès, c'est la moindre des choses de les aider à relancer leur saison !"

 

Le portrait chinois breton du match :

 

Si ce match était...

  • Une galette-saucisse : Ca fait des mois que tu en bouffes quotidiennement, donc celle-ci, tu la donnes à quelqu'un dans le besoin.
  • Une ville : Guingamp, évidemment. Elle n'est là que pour nous martyriser, on n'est même pas sûr qu'elle existe pour de vrai.
  • Un lieu rennais : Le CHS Guillaume Régnier. Afflux d'hospitalisations avant et après chaque match contre EAG.
  • Une boisson : Un chocolat viennois. On a besoin de réconfort, là.
  • Un objet : La Coupe de France. RENDEZ-LA NOUS !

 

La chanson du match :

Même au fond du seau, les Guingampais savent qu'ils peuvent toujours compter sur nous.

 

Le petit plaisir qui console :

Quand il se met à jouer, il ne fait pas semblant, Niang.

 

Kenavo,

Marco Grossi