Rennes sort l'artillerie lourde face aux Gunners

Rennes sort l'artillerie lourde face aux Gunners

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Rennes 3-1 Arsenal. Le Stade Rennais poursuit sa formidable épopée européenne en gagnant devant son public survolté face à Arsenal. Et se donne le droit de rêver sérieusement à une qualification en quarts de finale de la Ligue Europa.

Les mots vont commencer à manquer pour qualifier le parcours européen des Rouge et Noir cette saison. Après une première période difficile, les hommes de Julien Stéphan on dominé les Anglais de la tête et des épaules et ont su marquer ce troisième but qui nous a tous soulagés en vue du match retour. Quoi qu'il arrive à Londres, le Stade Rennais nous aura encore mis des étoiles plein les yeux.

Voici ce qu'il fallait retenir (ou pas) :

 

L' image du match :

Quel envol, quelle délivrance, ce troisième but d'Isma sur un amour de centre de James Léa-Siliki. Cette tête, on est des milliers de gamins à l'avoir tenté sur notre lit, à la piscine, sur la plage... Lui la met contre Arsenal en coupe d'Europe.

 

Le tournant du match :

Le carton rouge de Sokratis.

Bourigeaud a la très bonne idée de marquer sur le coup franc suivant, d'une demi-volée fabuleuse, mais réduits à 10, les hommes d'Emery n'ont pu contenir les Rennais en deuxième période et ont complètement sombré.

 

La stat à retenir :

29 171. Soit le nombre de supporters présents au Roazhon Park. 30 519 en comptant le parcage londonien, soit le record d'affluence à Rennes. Des supporters qui ont mis une ambiance jamais vue. Une pure folie.

Après le but de Bourigeaud, tout le stade, même les présidentielles, sautent (1'25 sur la vidéo)

 

Le coupable idéal :

Unaï Emery.

Ancien entraineur du PSG, il voulait lui aussi apporter sa pierre à l'édifice d'humiliation du club de la capitale en faisant durer l'aventure européenne rennaise plus longtemps. Chic type.

 

L'info (in)utile :

Sokratis a décidé de se suicider sportivement avec deux jaunes en... 7 minutes. Son homonyme, Socrate, s'est suicidé à la ciguë. Un peu plus de panache, mais bon.

 

La zone mixte :

Hatem Ben Arfa :

" Pas dégueu comme cadeau d'anniversaire, hein Unaï ?"

 

Le portrait chinois breton du match :

Si ce match était...

  • Une galette-saucisse : Farcie au pudding et à la gelée, bien sûr.
  • Une ville : Dinard. Pour tous les Anglais qui s'y sont trouvé un pied à terre si charmant.
  • Un lieu rennais : Le Fox And Friends. Apparemment les supporters anglais s'y sont bien plu.
  • Une boisson : Un thé. Et celui-là, on le déguste le petit doigt en l'air.
  • Un objet : Un monocle. Parce que quand on bat les Anglais, il faut le faire de manière distinguée. Canne, moustache, chapeau melon.

 

La chanson du match :

On n'est toujours pas rassasié, oh que non.

 

Les bonus du match :

Ca, c'est moi, pas du tout surexcité et couvert de bière et de sueur, immortalisé par Ouest France.

Et ça, ce sont 2'17 de pur bonheur :

 

 

Kenavo,

Marco Grossi