Rêves d'Europe enterrier ?

Rêves d'Europe enterrier ?

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Rennes 0-1 Lyon. Au terme d'un match avancé où il aura été dépassé dans tous les domaines, le Stade Rennais dit presque adieu à ses rêves européens via la Ligue 1.

De retour après une trêve internationale salutaire, tant les Rouge auront cravaché depuis le début de l'année, Rennes recevait Lyon, pour la première manche d'une double confrontation primordiale pour l'avenir européen du club, avec un effectif décimé. Manquaient effectivement à l'appel Bourigeaud, Traoré et Bensebaini suspendus, ainsi que Da Silva blessé. Pour parachever le tout, Grenier commençait sur le banc. Sans surprise, mais avec quelques regrets tout de même, le club de la capitale bretonne n'a pas fait le poids et a craqué dans les cinq dernières minutes.

Voici ce qu'il fallait retenir (ou pas) :

 

L'image du match

Le RCK était également de retour aux affaires et a accompagné l'entrée des joueurs de ce magnifique tifo-feuille et de cette banderole "Plus de congés, plus de pognon, mais put*** que c'était bon !" 
De quoi se replonger le temps d'une minute dans l'extraordinaire parcours du Stade sur la scène européenne. Oui, je ne m'en lasse pas. Carton rouge par contre à cet abominable jeu de lumières qui a failli gâcher l'effet. Faut arrêter avec ces trucs.

 

La stat à retenir

5. Comme le nombre de matches consécutifs d'invincibilité lyonnaise route de Lorient. Ça commence à faire long. Fort heureusement pour la Coupe de France, en terre rhodanienne, la tendance est contraire, avec trois victoires rennaises lors des quatre dernières confrontations.

 

Le coupable idéal

Anthony Lopes. Il était déjà le joueur le plus détestable de l'effectif lyonnais, avait déjà prouvé qu'il jouait souvent d'abord pour faire mal, comportement probablement inhérent à un manque à compenser, et ça n'a pas loupé, il a récidivé hier soir, en cartonnant volontairement Adrien Hunou alors que le danger était déjà écarté. Et il recommencera. Et il restera probablement impuni jusqu'à la fin de sa carrière. À moins qu'il ne tombe un jour sur plus con que lui, ce qui impliquerait un alignement des astres assez improbable.

 

L'info (in)utile

Bruno Génésio a été le coéquipier d'Éric Durand, emblématique successeur de Fabien Debec, à Martigues dans les années 90. Le tout sous les yeux d'un supporter pas comme les autres, le petit Rod Fanni.

 

La zone mixte

Romain Del Castillo

Des personnes étaient menacées avant cette rencontre. Vous savez, on fait ce métier pour jouer de grands matches, et il était impensable que l'on puisse aborder une demi-finale de Coupe de France sans voir sur le banc adverse l'homme qui a terrassé Manchester City. En plus, avec Mehdi et Hatem, on a bien connu Bruno, alors on a décidé de faire un geste sympa, pour un type qui le mérite.

 

Le portrait chinois breton du match

Si ce match était...

  • Une galette-saucisse : Celle du dimanche soir au Festival du Roi Arthur. Tu réalises qu'il reste que deux concerts, et même si t'as envie de revenir l'année prochaine par n'importe quel moyen, tu sais pas si l'orga se remettra de cette vilaine pluie de la veille qui a annulé quelques représentations.
  • Une ville : Pléboulle. Parce qu'après Pléboulle, y'a Plurien. Enfin si, y'a quand même Erquy, et Erquy ça fait rêver, donc on croise quand même les doigts.
  • Un lieu rennais : Le 1988 à la fermeture. Là, tu comprends que la soirée est vraiment finie. Enfin si, y'a encore quelques bars clandos. Plus qu'à trouver la personne qui te fera rentrer.
  • Une boisson : Un Esta'thé que t'as ramené d'Udine y'a sept ans. Parce que si t'en es amené à le tenter, c'est qu'après, y'a vraiment plus rien. Enfin si, y'a toujours cette bière ukrainienne qui traîne depuis 2005. Mais bon.
  • Un objet : Un sabot de tondeuse, niveau 2. Parce qu'après y'a plus grand chose. Mais un p'tit peu quand même. Mais plus grand chose.

 

La chanson du match

 

Kenavo,

@BallonSurLaN12