Tuchel mais pas coulé

Tuchel mais pas coulé

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PSG 4-1 Rennes. Joueurs et appliqués pendant une heure, les Rennais ont encaissé trois buts en dix minutes sur des erreurs défensives. Un score sévère mais un contenu encourageant.

Le PSG est trop fort, ce n'est pas un scoop, et l'équipe de Tuchel l'a démontré encore ce dimanche soir. Pourtant, les Rouge et Noir leur ont rendu la tâche particulièrement difficile pendant une heure, grâce à une tactique courageuse et plaisante : du pressing intense, une défense haute, du jeu au sol. En gros, l'inverse de ce que sont tentées de faire toutes les équipes moyennes ou faibles : parquer le bus. Ca n'a pas suffi, mais c'est l'esprit qu'il faut retenir et reproduire.

Voici ce qu'il fallait retenir (ou pas) :

 

L'image du match :

Niang est imprévisible. Capable de marquer en Madjer quelques minutes avant, il découpe Kerher à la demi-heure de jeu de façon aussi brutale qu'incompréhensible. Heureusement le joueur s'est relevé et Niang s'en est sorti avec un jaune.

 

Le tournant du match :

Le réajustement tactique de Tuchel.

Gêné pendant 45 minutes par la stratégie mise en place par Stéphan, l'entraineur allemand a réorganisé son équipe au retour des vestiaires. Draxler a été repositionné plus haut derrière ses attaquants, Alves a pris le côté droit d'un milieu en losange. C'est à partir de ce moment que les Parisiens ont inexorablement pris le dessus sur des Rennais fatigués.

 

La stat à retenir :

3. Sur 7 défaites du PSG à domicile à l'ère qatari en Ligue 1, 3 lui ont été infligées par le Stade Rennais. Dommage qu'on n'ait pas atteint les 50 % hier.

 

Le coupable idéal :

Le VAR.

Niang avait pourtant tout tenté pour que Rennes finisse en infériorité numérique et batte le PSG (remember 2012-13), mais même avec l'aide de la vidéo, l'arbitre ne lui a mis qu'un jaune.

 

L'info inutile :

Julian Draxler est né à Gladbeck, en Allemagne, également lieu de naissance de Jean-Henri Riesener, ébeniste de Louis XVI. Comme quoi, hein...

 

La zone mixte :

Julien Stéphan :

"Les instances dirigeantes aimant étudier les nouveautés pour améliorer le jeu, je leur propose de faire passer les matchs contre le PSG à 60 mn !"

 

Le portrait chinois breton du match :

Si ce match était...

  • Une galette-saucisse : Celle qu'on t'oblige à manger avec des couverts en argent. Au début tu es bien élevé, tu essaies, mais c'est galère "Oh et puis merde !", quitte à en avoir partout, autant manger ça avec les mains.
  • Une ville : Saint-Briac. C'est joli, mais alors qu'est-ce qu'il y a comme Parisiens...
  • Un lieu rennais : L'ancienne prison Saint-Michel. Les bars ne sont pas si dingues et les chemises définitivement trop cintrées.
  • Une boisson : Le champagne. Une coupe c'est bien, après ça devient écoeurant, ça ballonne et ça ne saoûle même pas. 
  • Un objet : Une tablette de chocolat. Pour se consoler parce que merde à la fin hein.

 

La chanson du match :

Y en a marre des costauds qui martyrisent les faibles.

 

Le petit plaisir qui console :

 

 

Kenavo,

Marco Grossi