Préambouche :
Pour laisser une petite chance à Marseille, Courbix avait décidé de ne pas titulariser Boga, le local de l’étape mais proposait un quintuor offensif avec André, Fernandes, Gourcuff, Grosicki et Dembélé. Sio étant le Mon Chéri sur le gâteau.
(Twitter : beinsports_FR)
Le match :
Mickaël Pagis donne le coup d’envoi fictif du match devant une dizaine de spectateurs. Les deux entraîneurs se serrent la main, Michel dit “Ola !” à Courbis qui lui répond qu’il est toujours prêté à Sunderland. Le match peut commencer.
L’OM effectue un pressing haut dès le début et obtient un coup de pied de coin dès la première minute de jeu. Mais c’est sans compter sur le meilleur tireur breton à six mètres, Diagne, qui lance Sio en profondeur. La qualité technique (sic) de l’avant-centre fait le reste, centre en retrait, frappe de Gourcuff fils, poteau, reprise de Gelson Fernandes, le petit suisse, Mandanda repousse, Gourcuff reprend de la tête. BUUUUT !!! #OMSRFC 0-1
Sio est tout près de doubler la mise sur un ballon en profondeur, mais le Steve M. retarde l(a d)échéance. Le Stade Rennais obtient, grâce à Dembélé, un bon coup-franc côté droit que Grosicki, meilleur polonais du monde derrière Lewandowski “mot compte triple”, dépose magistralement sur la tête de Fallou “tireur de péno” Diagne. A noter une nouvelle fois la feinte au moment de tirer ce coup de pied qui aura donc déstabilisé Cana et Rolando, rien que ça. #OMSRFC 0-2
Dembélé se dit alors qu’il est peut-être temps de prendre les choses en main. Contrôle orienté dans la course, feinte sur l’épouvantail Rolando, et frappe qui trompe Mandanda après avoir brillamment réussi à trouver le tibia de Nkoulou pour qu’il trompe son propre gardien, ingénieux ! #OMSRFC 0-3
Arnaud entre dans les tribunes (lire ci-après). On se relâche alors afin de laisser quand même une chance aux marseillais. Thauvin ouvre son compteur après qu’Armand n’ait pas voulu dégager le ballon et Costil effectue une merveilleuse passe décisive pour le très mauvais mais buteur Rolando. #OMSRFC 2-3
C’est alors que Yoann Gourcuff, futur papa depuis 18 mois, réalise une action en solo conclue par une frappe sèche que Mandanda “le petit marseillais” savonne. #OMSRFC 2-4
65e, Michel doit prendre des risques. Alessandrini rentre à la place de Dja Djé Djé (Las Ketchup song), si ça ce n’est pas prendre un gros risque. Mais cela porte ses fruits. Dembélé, bien servi par Danzé, part en profondeur sur le côté droit et élimine Nkoulou d’un crochet (ventre réglisse d’or), fixe le gardien et sert Giovanni Sio en retrait qui feinte Rolando et trompe le portier marseillais d’un tir croisé. Imparable pour un gardien d’un tel niveau. #OMSRFC 2-5
Boga est proche d’un magnifique but après un exploit personnel, le natif de Marseille étant parti de son propre camp, une minute après l’entrée en jeu de Diaby, mais voit sa frappe frôler le montant du but adverse. L'arbitre siffle la fin du match, et Mandanda, qui n’a pris finalement que cinq buts, part offrir son maillot aux supporters, geste classe. Marseille 2 Rennes 5, un beau cadeau d’anniversaire pour le président Ruello. C’est l’amer Michel qui a perdu son match.
La belle histoire :
Arnaud a 28 ans et est aveugle depuis l’âge de 7 ans. Ce jeune phocéen, fou amoureux de l’OM, faisait grève et n’est entré dans le stade qu’au bout d’un quart d’heure, comme bon nombre de supporters. Accompagné uniquement de Opty, chien guide, ce dernier aboie comme un dingue sur le but de Thauvin. Nono est en transe, son équipe mène au score, il n’aime cependant pas les huées, qu’il trouve inappropriées. Et à peine revenu dans les gradins, Rolando double la mise, il n’en croit pas ses yeux, ça braille dans les tribunes !!! Malheureusement, Gourcuff redonne l’espoir aux bretons puis Sio vient égaliser. Un point de perdu selon Arnaud qui va devoir justifier à sa femme le score de 2-2...
Je n’ai pas aimé
Être sûr à 100% d’une victoire rennaise, j’en avais même parlé dans l’avant-match, et ne pas miser ne serait-ce que 10€. C’est dingue d’être aussi frileux qu’un Philippe Montanier avant un Rennes-Troyes. Loser jusque dans la victoire.
Wayne®